« GERONIMO ET BEN LADEN | Accueil | SE RASSEMBLER POUR LA RÉPUBLIQUE »

19 janvier 2012

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Jean-Benoît Nadeau

Enfin quelqu'un qui écrit sur l'anglomanie suicidaire autrement qu'en parlant des anglicismes.

Il est tout à fait exact de penser que les élites françaises sont prisonnières de leur jacobinisme: après des siècles à écraser les autres langues de France (et la francisation de la France est un phénomène très très récent), voici qu'elles s'imaginent, par une sorte de réflexe pavlovien, que la domination de l'anglais signifie qu'il faut s'aplaventrir devant lui. Comme c'est bizarre!

Une autre cause de cet aplaventrisme consiste à ne regarder l'avenir qu'à travers le rétroviseur: non, la langue française, et la francophonie ne signifient pas le retour du colonialisme, de la Françafrique, du nationalisme, voire du pétainisme. Le déploiement actuel du français dans le monde indique qu'il se bâtit une réalité nouvelle - mondialisée - de la langue française, comme le montrent les chiffres de l'Observatoire de la langue française.

Il est urgent que les élites françaises se réveillent et ne fassent pas à leur langue ce qu'elles ont fait au Canada en 1763: un abandon injustifié.

À l'époque de la gloire européenne de leur langue, au 18e siècle, les Britanniques étaient la seule nation qui se faisait un point d'honneur de ne pas faire trop de concessions au «tout-français» ! Cette attitude les a plutôt servi. Voilà une belle leçon de ténacité sur laquelle quelques millions de «déclinistes» auraient intérêt à méditer.

Monsieur Gallet a bien raison: la meilleure langue pour faire des affaires, ce n'est pas l'anglais, ni le français: c'est la langue du client!

Virginie

Enfin ! Un texte sur les atteintes à l'usage de la langue française sans esprit polémique, précis et cohérent dans l'analyse, avec le recul historique, clair sur la situation actuelle et son absurdité, en symbiose avec le "nouveau monde" et ses perspectives !

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.