Louisiane, Ô Louisiane
Comme je me souviens
Havre des damnés, des aventuriers
Des fiers chevaliers et des roturiers
De tous les métiers
Peuple réduit à rien, esclaves africains
Déportés cadiens, territoire lointain
Une bouchée de pain
Louisiane, Ô Louisiane
Comme je me souviens
Des mystères vaudous qui hantent les bayous
Et emportent tous les rêves de Pérou
Pour tes seuls bijoux
Du sang, des souffrances, de ta résistance
Et ton espérance que la douce France
Ait encore un sens
Louisiane, Ô Louisiane
Comme je me souviens
De ces criminels aveugles au réel
Quand rugit le ciel et crache tout son fiel
Sur tes notes si belles
Du pétrole qui pue pour leurs revenus
Des sales choix qui tuent, de tous leurs refus
Et de ton tribut
Louisiane, Ô Louisiane
Surtout n’oublie rien
Notre monde est un, nous sommes tous voisins
Regardons demain, ouvrons le chemin
D’un nouveau destin
Louisiane, Ô Louisiane
Regardons demain
Louisiane, Ô Louisiane
Ouvrons le chemin.
Dominique Gallet
droits réservés - 2006/2010
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